Σάββατο 18 Ιουνίου 2011

Une exposition de Denis Robert au Luxembourg

« Un type avec un regard d’artiste sera toujours
plus fort qu’une multinationale »

Une exposition de
Denis Robert
au Luxembourg
à d’Stad à deux pas de Clearstream

La Galerie W présente Denis Robert à la Galerie Michel Miltgen
32 rue Beaumont, Luxembourg-ville (au Luxembourg, le pays)
Vernissage jeudi 30 juin à partir de 18h00
en présence de l’artiste
Exposition du 1er au 30 juillet 2011

Denis Robert est un artiste. Qui raconte son temps avec des enquêtes, avec des livres (essais, romans), avec des films et aujourd’hui avec des tableaux.

Son exposition au Luxembourg est une sorte de retour sur le lieu du crime, pas le sien évidemment. Dans une autre vie, il a mené une enquête sur les rouages de la finance dont un des centres nerveux est - justement - le Luxembourg. Dix ans de cauchemar judiciaire, quelque soixante procès, des centaines de visites d’huissiers pour que finalement la justice lui donne raison. Définitivement.
« C’est l’artiste qui s’exprime, ceux que Jérôme Sans appelle les «hackers du réel» et dont le cadre juridique ne peut être que le droit d’auteur.

Lorsqu’Hubert Robert peignait des paysages, à la fin du XVIIIème siècle (juste avant l’écroulement de l’ancien régime et le soulèvement révolutionnaire), comme tout peintre de cette époque, il posait son décor, dressait les fonds, mentionnait ici une architecture, un vestige.
Le plus souvent une ruine - préfiguration de l’effondrement d’une société.
Puis il insérait les personnages : une jeune femme promenant son petit chien, un groupe d’amis discutant, la vie, l’amour, le rire s’insérant dans un décor (nous dirions aujourd’hui) contextualisé.

Lorsque Denis Robert apprête ses toiles, au début du XXIème siècle (période politiquement et économiquement mouvementée), comme son homonyme, il prépare ses fonds, ses collages, pose le décor et la palette… Bref il contextualise. Documents d’enquête, notes d’interviews, pièces comptables des grandes banques….
Ruines.
Dans ces vertiges d’un système économique, Denis Robert introduit la vie : récits du quotidien, discussions de café, une dame promène son chien, va chercher le pain.
L’intime participe à l’œuvre.

Lorsque la parole est retirée à l’individu, lorsqu’il ne paraît plus y avoir de place pour un art de la résistance et que l’action politique est le terrain du vaincu, il reste le matériau de la vie, la possibilité de réinscrire les mythologies personnelles dans le déterminisme politique, de faire émerger l’auteur d’un hypertexte anonyme. D’écrire l’humain dans la poétique des ruines. »


Cécile Griesmar, créatrice des foires d’art contemporain SLICK et CHIC, offs de la FIAC. Analyse (sept 2009).
Il expose au Luxembourg et c’est là toute l’ironie de l’histoire : paradoxalement, ce sont surtout des financiers qui achètent ses œuvres. Paradoxalement, les collectionneurs n’y voient pas une dénonciation sur la finance, mais de l’Art. Un jour il exposera chez Clearstream…

Denis Robert est un plasticien qui passe naturellement d’un monde à l’autre. Sa première grande incursion, en solo, dans le monde de l’art s’est faite avec l’exposition «Rebond» à la Galerie W. Des œuvres d’anticipation : préparée pendant l’été 2008, l’exposition - sur fond de listings bancaires - est déjà accrochée aux murs de la galerie quand la crise financière internationale éclate.

Même sens de l’anticipation en 2009 quand avec l’exposition «Junk» - nouvelle étape créative à base de collages et d’interventions graphiques - il donne à voir la toxicité de notre système économique et nos modes de consommation. L’Occident doit repenser ses valeurs, Denis Robert en parle en peinture et en écriture.

Anticipation, toujours : à partir de 2010, c’est la frontière des neurosciences qu’explore Denis Robert avec sa nouvelle série de tableaux intitulée «Brain». Une fois de plus il mène une enquête. Dans un univers bien plus mystérieux et fascinant que celui de la finance : les mécanismes, la mécanique, de la conscience.

Comme le cerveau est plastique, ainsi est l’art de Denis Robert. La transformation/évolution du contenu de ses toiles est saisissante. L’exposition qui débute au Luxembourg s’intitule «Un type avec un regard d’artiste sera toujours plus fort qu’une multinationale». CQFD.


Denis Robert est artiste permanent à la Galerie W. Exposition du 1er au 31 juillet 2011 à Luxembourg : Galerie Michel Miltgen, 32 rue Beaumont. Trente œuvres de divers formats, technique mixte sur toile. Vingt papiers sérigraphiés rehaussés au pastel.


Contact presse pour d’autres visuels, des HD, des informations : + 33 1 42 54 80 24

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Galerie Michel Miltgen | http://gr.mc281.mail.yahoo.com/mc/compose?to=info@galerie-miltgen.lu
32 rue Beaumont, Luxembourg | (+352) 26 26 20 20
10h00 / 12h30 - 14h00 / 18h00
fermé dimanche et lundi matin
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Galerie W | http://gr.mc281.mail.yahoo.com/mc/compose?to=info@galeriew.com
44 rue Lepic Paris 18 | 01 42 54 80 24