ZORBA LE GREC
RÉÉDITION NATIONALE
- VERSION NUMÉRIQUE RESTAURÉE
Un film de Michel
Cacoyannis avec Anthony Quinn et Irène Papas (1965 - 2H20 - VOSTF - N&B)
VENDREDI - SAMEDI -
LUNDI
13H45 - 16H15 - 18H45 -
21H15
DIMANCHE 01 MARS :
13H45 - 16H30 -
19H15
Basil,
jeune ecrivain anglais (Alan Bates), part en Crète exploiter une mine dont il a
hérité. Il se lie d'amitié avec un exubérant sexagénaire, Alexis Zorba (Anthony
Quinn) qui insiste pour lui servir de guide. Les deux hommes sont différents en
tous points : Zorba aime boire, rire, chanter et danser, il vit à sa guise
alors que Basil reste empêtré dans sa bonne éducation...
Anthony
Quinn, Irène Papas, la musique inoubliable de Mikis Theodorakis, le sirtaki… le
plus célèbre des films grecs, récompensé par 3 Oscars en 1965, ressort au Mac
Mahon, en version numérique restaurée, à partir du vendredi 27 février.
Formidable leçon de tolérance et superbe histoire d’amour et d’amitié, Zorba
le Grec n'était jamais ressorti en salles depuis 50 ans (sortie France :
mercredi 3 mars 1965). Un véritable événement !
Formidable
succès à sa sortie (2 millions d'entrées), ce classique à la beauté
formelle époustouflante (Oscar de la meilleure photo en 1695) a tellement
marqué les esprits que la superbe musique du film, signée Mikis Theodorakis,
est devenue un incontournable de la musique populaire grecque, tandis que le
sirtaki (danse inventée pour le film) est devenue la danse la plus célèbre de
Grèce, alors même qu’elle n’a rien d’authentique. Quelle meilleure preuve de
l’impact du long-métrage sur l’ensemble du monde ?
Le
film est porté par Anthony Quinn, au sommet de sa gloire, tout juste sorti de Lawrence
d'Arabie, époustouflant dans son rôle le plus populaire. Coproducteur
du film (avec la Fox), il considérait le rôle de Zorba comme le
plus important de sa carrière.
A ses
côtés Alan Bates, joue avec pudeur et retenue un jeune anglais un peu coincé
qui s’ouvre progressivement à la vie. Dans les rôles féminins : Irène
Papas est bouleversante en veuve conspuée par tout un village, et surtout Lila
Kedrova qui campe Mme Hortense, la gérante française d’un hôtel décrépi,
tour à tour sublime et pathétique, justement récompensée par l'Oscar du
meilleur second rôle en 1965.
Inspiré
du célèbre et remarquable roman Alexis Zorba de Nikos Kazantzakis,
Michel Cacoyannis peint avec grande émotion la force des sentiments qui
lient les quatre personnages principaux, alternant avec maestria situations
comiques et tragiques. Ode à la vie, qui vaut la peine d’être vécue malgré
les obstacles inévitables que l’on rencontre sur son chemin, Zorba le
Grec est un grand film humaniste et une vraie leçon de tolérance. Car
le film décrit également avec précision une société grecque totalement minée
par les préjugés, par le rejet de l’autre et de tous ceux qui sortent de la
norme (dont les femmes adultères).
Un
regard parfois désillusionné sur la Grèce des années 60 que le réalisateur dut
quitter quelques mois après le tournage en raison de la dictature des Colonels
(1967-1974).
Tourné
entièrement en Crète à La Canée, c'est pendant ce tournage que fut créé le
fameux sirtaki, une danse qui fut créée exclusivement pour les besoins du film
et qui était alors inconnue des grecs et allait ensuite faire le tour du monde.
Et si Zorba danse, c'est "pour ne pas éclater de joie"...
Inédit
en salles depuis 50 ans, la ressortie nationale de Zorba le Grec au Mac
Mahon, en version numérique restaurée, est un véritable événement.
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου